1. |
Intro
01:56
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2. |
Pamphlet
04:44
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Je creuse la route à coups de tête
À coups de présent
Y’a la radio qui s’entête
C’est le son du réconfort
Dure conformisme qui dépeint
On chiale encore
Il semble que ça nous fait du bien
Et on coule un peu
Comme l’art qui s’enfuit se décolore
Et on croit à ceux
Qui engourdissent et sabotent nos mémoires
Pour se croire un peu
Plus instruits et plus forts
Comme on s’endort à coups de pierre
On s’oublie vraiment
Y’a des idiots qui nous enterrent
C’est l’espoir du réconfort
Dure volonté qui nous étreint
On stagne encore
Faut croire que ça nous fait du bien
Et on coule un peu
Comme l’art qui s’enfuit se décolore
Et on croit à ceux
Qui engourdissent et sabotent nos mémoires
Pour se croire un peu
Plus instruits et plus forts
Et on coule un peu
Comme l’art qui s’enfuit se décolore
Et on croit à ceux
Qui engourdissent et sabotent nos mémoires
Pour se croire un peu
Plus instruits et plus forts
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3. |
Les Bleus
06:45
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Un coup sur mon chemin
C’est père qui se console
Un bleu d’entretient
L’amour en dissone
Mes yeux rouillés
Tes verres en consomment
Mes yeux troublés
Mais on se pardonne
Un coup qui m’appartient
C’est mère qui s’affole
Un peu de trop-plein
C’est l’heure qui le forme
Ses yeux brouillés
Ses verres les bricolent
Ses yeux mouillés
Mais je te pardonne
C’est pas de ta faute
C’est de ta faute
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4. |
Chasseur de Primes
06:28
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Tanné de revêtir l’amer
Tanné de rebâtir la roue
Trop de temps à réchauffer le fer
Trop de temps à repartir le four
Jamais assez de jours pour te plaire
Et toujours assez pour sortir le fou
Le corps se sent brûlé par le fer
Et bientôt je serai à bout
Veux-tu m’aider à me tenir debout
Et laissez-moi la démolir la roue
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5. |
Interlude
01:15
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6. |
Philippines
06:13
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Les gouttes d’eau perlent la brume
Les yeux moroses, les pieds qui brûlent
Regard arthrose, artères qui fument
Fumant les roses, lustrant l’écume
Les gouttes d’eau cachent la lune
Pressant les proses, pressant Neptune
Regard arthrose, artères qui fument
Donnant les doses, bridant l’étude
Étincelle à faire la vie dure
Portes à barreaux, sorties rayures
Les gouttes d’eau perlent la brume
Brume résidus, ossements ordures
Le regard lié à l’heure du quart de tour
La main d’ouvrage étouffée au gaz velours
Vies appliquées aux labeurs niant le jour
Le tout nié, regard secours
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7. |
Rêveries
06:16
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Reste
Ne cours pas
C’est que les mots m’échappent
Il ne faut pas
S’empresser
T’empresser
C’est que le froid nous frappe
Il ne faut pas
T’envoler
Me quitter
L’air doux te rattrape
Réchauffe pour moi
Tes yeux
En bataille
Rêveront pour moi
M’aimeront demain
Tes yeux
En froussaille
Ils verront dehors
Ils verront demain
Tes yeux
Épuisés/Méprisés
Ils casseront le noir
Ils casseront leur mort
Rêve un peu
Pars, avec un air fort
Et n’oublie pas
Mes airs te tenant le fort
Et n’oublie pas
Mes yeux te donnant le nord
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8. |
L'armée
06:05
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Plusieurs personnes en cirque
Plusieurs personnes en dehors
Plusieurs me fixent en vrille
Plusieurs me fixent aux départs
Cinquante personnes en crise
Brisant mes sourires hagards
Plusieurs personnes en cirque
Plusieurs personnes en dehors
Plusieurs personnes en cirque
Plusieurs personnes illusoires
Plusieurs me fixent en ville
Plusieurs à chaque départ
Cinquante personnes en crise
Brisant mes sourires à tord
Plusieurs personnes en cirque
Plusieurs personnes illusoires
Plusieurs personnes en file
Plusieurs personnes en dehors
Plusieurs me fixent en cirque
Plusieurs me fixent de dehors
Soixante personnes en crise
Brisant mes rêves illusoires
Plusieurs personnes en cirque
Plusieurs personnes en dehors
Enterrez les voix de cette armée de peur
Enterrez ces lois me procurant malheur
Soustrayez ces rois me punissant en chœurs
Enterrez les lois de cette armée de peur
Enterrez les voix de cette armée de peur
Enterrez ces lois me procurant malheur
Soustrayez ces rois me punissant en chœurs
Enterrez les lois de cette armée de peur
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9. |
Le Glas
02:58
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Sonnez-les les roues de bois
Sonnez-les les hommes froids
Sonnez-les les anges las
Sonnez-les les clochers comas
Sonnez-les radios tracas
Sonnez-les les coupes bras
Sonnez-les les deuils épars
Sonnez-les les clochers comas
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